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De mes pulsions sauvages, des baisers suaves
De ma fierté insolente, des caresses innocentes.
J'enterre des cadavres, dépouilles et épaves,
Un passé d'exquises étreintes ensorcelantes.
Des ombres nébuleuses, blêmes et blafardes
Hantent le crépuscule de mon coeur pâle.
L'aurore du nirvana indomptable me tarde,
Aux creux de tes bras, bercée par le mal.
Tes pas fantômes sonnent en syncope
Le long des rives désertées par la fièvre
Tel la terre mongol peuplé de cyclopes.
Sous la Lune impure de mes songes
A pas menus, l'âme a nu, le corps ému
Dans l'abîme étoilé d'abject je plonge
Marie